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Samedi 23h46

 

40.000 biscuits LU

 

Les aidants doivent manger… et pour qu’ils mangent, il faut faire appel à d’autres aidants. Par exemple, Ilse, de chez FOS, est une des cinquante personnes s’occupant avec coeur de la distribution de leur nourriture. Aujourd’hui, elle a quand même survécu à la distribution quasi simultanée de cinq mille repas, ce qui n’est pas évident ! “Mais nous avions répété notre timing” précise-t-elle !

 

La grande bagarre, c’est pour demain ?

“Oui, il y a un fameux duel prévu dans les gradins: sur chacune des 40.000 chaises du stade, il faut déposer une boite de biscuits Lu avant le premier spectacle et répéter l’opération une deuxième fois pour le second spectacle. Au début, on commence à 40 au bas des tribunes et on est aidé au deuxième tour par 60 aidants de chez FOS. Pour une fois, la performance sera dans les gradins et non sur la pelouse.

 

Avez vous estimimé correctement le nombre de kilos de nouriture à distribuer?

« Il y avait parfois trop, mais ces excédents sont donnés au CASU. Cette organisation bruxelloise redistribue les excédents aux SDF dans les parcs, les gares et le métro. Ce matin, nous avons malheureusement manqué de petits déjeuners, mais nous trouvons toujours une solution entre nous. Les derniers n’avaient plus que du fromage. »

 

28.04.2007: 23h31, A l’assaut du soir

Ce qui semblait n’être hier qu’un gazon dormant, bordé de lignes blanches, sur la pelouse du stade Baden Powel s’est aujourd’hui transformé en une véritable fourmilière. Des centaines de jeunes sont à l’assaut de la pelouse comme des supporters déchaînés après une coupe du monde. « Nicolas, deux mégaphones, vite ! » L’équipe « sécurité » issue des mouvements de jeunesse présents est visiblement « Toujours prête ! ». Petit à petit, de toute cette agitation, des lignes directrices se dessinent et les choses se mettent en place. Main dans la main, tous autour de la pelouse, la ronde se complète, en musique. D’un coup de sifflet les holà et les chants s’arrêtent, le silence se fait. C’est le moment choisi pour entonner le chant bilingue du soir « Ho Dieu, Oh Heer » ! Au fil des deux premiers couplets, une douce cacophonie organisée prend place entre les chanteurs des tribunes de gauche et de droite du stade. Au fur et à mesure, le ton juste est naturellement trouvé comme cela se fait autour d’un feu de camp. Le stade chante enfin d’une seule voix ! Les annonces aux mégaphones passent maintenant beaucoup mieux que quelques minutes au paravent… Alors, bonne nuit! Slaapwel!